samedi 21 décembre 2013

Conférence du 16 novembre : Gendarmerie Nationale en Chaury


Pour la 3ème conférence d’automne, le Président avait choisi de présenter l’historique de la Gendarmerie Nationale à Castelnaudary, des origines à nos jours.

Son exposé, motivé par la décision ministérielle du redéploiement entre la police et la Gendarmerie, s’est voulu avant tout chronologique, illustré du diaporama réalisé par Christophe Marty, à partir des documents consultés aux Archives départementales.

Francis Falcou rappela d’abord, en introduction, que la Maréchaussée, ancêtre de la Gendarmerie, fut constituée au XVIe siècle par un Edit de François 1er, en date du 25 janvier 1536. L’Edit ordonnait : « les délinquants prenez et punissez des crimes et délits par eux commis » ; ces cavaliers avaient le droit de juger sur le champ les criminels de grand chemin « par procès verbal. » 

En 1791, l’Assemblée Constituante, par la loi du 16 février, décida que la Maréchaussée prendrait le nom de Gendarmerie Nationale ; à Castelnaudary, chef-lieu de district, le Procureur chargea l’Ingénieur des ponts et chaussées de procéder à l’estimation des dépenses pour les réparations et constructions nécessaires à l’établissement d’une brigade de Gendarmerie dans les locaux « des magasins des cy-devant Carmes ». Pourquoi chez les Carmes ? parce que, comme tous les biens religieux, ils étaient devenus biens nationaux ; leur situation, à proximité de la ligne de poste (future R.N. 113) aujourd’hui rue du 11 novembre, était fort intéressante.

L’Ingénieur Langelée signa son rapport le 29 décembre 1791. La 1ère brigade de 6 hommes à cheval s’installa donc chez les ex- pères Carmes ; le casernement fut réparé en 1806, selon les plans de l’Ingénieur Andréossy ; un 7ème gendarme fut affecté en 1814 ; en 1823 , le bâtiment « confrontant au nord Jammes, au levant Barre, au midi Benoît, boulanger, et au couchant la grand route de Toulouse » fut remis au Maire, le Marquis d’Hébrail.

En dépit de ces travaux, la caserne était vétuste ; le Conseil Général décida donc, en 1829, l’acquisition au sieur Bonnet de l’hôtel de la flèche (devenu le lion d’or), situé le long de la route royale de poste 113 et de la rue qui mène au canal (la rue Riquet) pour y installer la Gendarmerie ; elle allait y demeurer jusqu’en 1845. Une 2ème brigade à pied étant créée, le Conseil Général loua alors à M. Valentin Jammes un immeuble situé Quai Maillé, face à la Halle au blé, pour y transférer la caserne comme le montre un plan de 1857 signé du sous-préfet, M. de Marsolan. Le bail fut renouvelé plusieurs fois, pour 18 ans, puis de 3 ans en 3 ans , jusqu’en 1925 ( Archives Départementales 4N60).

Dès 1911, les gendarmes portés à 15 hommes se trouvaient à l’étroit en centre ville ; le Conseil général voulut acquérir un terrain de l’Avenue Arnaud Vidal, appartenant à M. Ponrouch, en vue de construire une nouvelle caserne ; la 1ère guerre mondiale retarda l’exécution du projet mené à son terme en 1925 seulement. Le bâtiment, parallèle à l’avenue , montrait une façade à 2 niveaux sur rez-de-chaussée où s’alignaient 11 portes-fenêtres ; le confort y était rudimentaire ; il faudra attendre 1968 pour que l’on construise un pavillon destiné à loger l’officier, et 1975 pour un nouvel agrandissement avec un ensemble parallèle à la rue Grimaude permettant de loger 8 gendarmes et leur famille. Après 60 ans de services et l’accroissement des effectifs (commandement de la Compagnie, brigade de recherches, P.S.I.G), l’ensemble s’avérait à nouveau trop petit ; la caserne de 1925 étant considérée comme insalubre, la décision de la raser fut prise en 1988 et 2 nouveaux bâtiments érigés en 1989 – 1990 ; ce casernement fut inauguré le 11 juin 1993 en présence de la veuve de l’Aspirant Lebaron dont le nom avait déjà été donné à la caserne en 1945.

Francis Falcou se plut alors à rappeler l’évolution de la gendarmerie Chaurienne, de la brigade d’origine à la Compagnie contemporaine qui comprenait 7 brigades aux ordres d’un Capitaine : Alzonne, Belpech, Bram, Castelnaudary, Montréal, Saissac, Salles sur l’Hers, une brigade de recherches et un P.S.I.G. Elle s’étendait sur 117 communes et couvrait une superficie de 120.000 hectares. La suppression de la Compagnie intervenue au 1er septembre 2010 au nom de la révision générale des politiques publiques a été également motivée par le fait que Castelnaudary n’est plus Sous- Préfecture ; et l’orateur de s’écrier : « où est donc la Sous- Préfecture à Villefranche de Lauragais ? » Vérité en deçà, erreur au-delà des limites départementales !!!...Il enfonçait le clou en citant le mot du dernier commandant de la Compagnie : « encore une fois, la loi des chiffres a eu raison de la loi du terrain. »

La suppression du Commissariat de police , le 29 septembre 2013, en application de la loi du 21 janvier 1995 qui pose le seuil de 20.000 habitants pour le maintien de la police d’Etat dans les Villes, a quelque peu modifié la donne, sans pour autant que Castelnaudary retrouve son rang et son rôle de siège d’une Compagnie ; il a fallu renforcer la brigade territoriale autonome portée à 30 gendarmes, aux ordres d’ un Lieutenant, le P.S.I.G. à 20, recréer une brigade de recherches de 5 hommes, soit 55 gendarmes pour assurer les diverses missions sur la ville et les 26 communes des 2 cantons de Castelnaudary.

Le conférencier concluait en portant sur la politique de l’Etat un jugement critique : la Ville a été pénalisée en perdant la Compagnie de Gendarmerie en 2010 et le Commissariat en 2013. Si la suppression légale du Commissariat était intervenue en 2010, nous aurions pu légitimement conserver la Compagnie de Gendarmerie à cette date là ; ainsi vont les réformes et leur application qu’il faut parfois savoir accompagner.

dimanche 13 octobre 2013

Les Proverbes d'Oc en conférence

Monsieur Régis Gabrielli.

En préambule à sa conférence, Régis Gabrielli, professeur certifié (e. r.) d’Histoire et Géographie s’est plu à rappeler avec quelle persévérance Les Amis de Castelnaudary œuvrent depuis des décennies pour la conservation du Patrimoine architectural, artistique ou oral ; c’est à ce dernier que le conférencier a rendu un bel hommage devant un ample auditoire ravi et qu’il sut faire participer avec le talent du pédagogue chevronné.

Après avoir défini le proverbe comme l’expression d’une sentence ou d’une maxime populaire avec un élément musical ou pratique, il précisa qu’il ne fallait pas le confondre avec le dicton qui a des connotations locales mettant souvent en relief des rivalités villageoises.

Les premiers proverbes ont été écrits au XIIIe siècle ; au XVe, François Villon les utilise abondamment dans la Ballade des Dames du temps jadis ; Charles d’Orléans aussi exploite ce genre.

Dans la France rurale, les proverbes les plus nombreux évoquent un saint pour les travaux agricoles : « Pour la sainte Catherine, tout bois prend racine. »

À la fin du XVIe siècle, Sancho Panza, l’écuyer du Quichotte, personnifie les proverbes et le théâtre, au XVIIe, s’empare d’eux pour nourrir la satire comme le fait le personnage de Petit Jean dans les Plaideurs (acte 1, scène 1) ou encore La Fontaine dans ses Fables.

Dans la littérature contemporaine, les proverbes sont en perte de vitesse, certains auteurs les prenant en dérision comme Jean Dutourd : « Qui paie ses dettes n’amasse pas mousse. » ; heureusement les journaux locaux comme La Dépêche en citent un chaque jour, après la prévision météo ; l’Occitan est très riche à ce sujet : «  L’auta del dilus, un jorn e pus ; Montanha clara e Razès escur, avem la pluèja al segur ; Luna mercruda, cada cent ans ne caldria vese qu’una. »

En conclusion, pour Régis Gabrielli, le proverbe est l’expression d’une longue observation, de beaucoup de réflexion et d’une grande sagesse.

Francis Falcou
Président des Amis de Castelnaudary

mercredi 21 août 2013

Activités du second semestre 2013

Maison des Associations de Castelnaudary.

Samedi 7 septembre 2013 : Forum des Associations de 9h à 17h où nous tiendrons un stand (Gymnase Pierre-de-Coubertin de Castelnaudary)

Samedi 14 septembre 2013 : Soirée du Patrimoine à 14h30 à la Maison des Associations de Castelnaudary : conférence-diaporama "C'était l'Hôtel de Bataille." par Francis Falcou.

Samedi 12 octobre 2013 : conférence de 14h30 à 16h30 à la Maison des Associations de Castelnaudary  : "Proverbes en pays d'Oc." par Régis Gabrielli.

Samedi 16 novembre 2013 : conférence-diaporama de 14h30 à 16h à la Maison des Associations : "Les Gendarmeries Chauriennes : 1791-2013." par Francis Falcou.

mardi 4 juin 2013

Sortie à Plaigne le dimanche 2 juin 2013









Sortie de printemps au château de Plaigne.

La sortie annuelle de printemps a conduit les Amis de Castelnaudary et du Lauragais au château de Plaigne, sur les traces de Guilhaume de Plaigne, Seigneur de la contrée éponyme au XIIIe siècle.
Ils y ont été fort aimablement accueillis par la propriétaire, Madame Rebecca Grégory, qui évoqua devant la façade sud du château la riche histoire de cette famille noble.
La dernière du nom, Anne de Plaigne, épousa le Comte de Pibrac en 1642 ; la Comtesse de Pibrac vendit Plaigne au Prieur de l’Ordre de Saint-Jean à Toulouse ; celui-ci fit ériger la Seigneurie de Plaigne en Commanderie en 1685 ; l’Ordre de Malte en sera propriétaire jusqu’à la Révolution ; plusieurs fois vendu, le château appartiendra au XIXe siècle à M. de Nicol, puis à sa descendante, Violette de Ferluc, avant d’être acquis en 1973, par Madame Marie-France Grégory, mère de l’actuelle propriétaire. Sous sa conduite, nous avons pu découvrir le parc, la belle façade nord à deux tours rondes, et visiter exceptionnellement les pièces du premier étage du château, notamment la salle des chevaliers avec son plafond à la française, sa monumentale cheminée et sa riche bibliothèque ; il faut savoir que le château ne se visite pas mais qu’il se loue ; nous sommes donc d’autant plus reconnaissants à Madame Grégory d’avoir accepté de nous recevoir.
À l’issue de cette visite, Christophe Marty nous servit de guide compétent pour découvrir en quatre arrêts le village de Plaigne : au pied de l’échauguette de l’église fortifiée (fin du XVIe siècle environ) d’abord ; puis sur la terrasse aménagée à la fin du XIXe siècle, lors de la construction  d’un réservoir d’eau, depuis laquelle on put contempler le clocher-mur à créneaux inscrit à l’inventaire des monuments historiques ; ensuite à l’église d’origine romane restaurée et agrandie dans l’esprit gothique attardé, renfermant un fragment de sarcophage paléochrétien, classé aux Monuments Historiques, figurant des scènes de la Passion du Christ.
Par le quartier dit des Anglais, on gagna enfin la croix médiévale à deux faces, située à l’extrémité de la rue longue, une croix classée aussi, avec sa face nord fleurdelisée et sur la face sud une main gauche à trois doigts (symbole de la Trinité ?).
Les 36 participants regagnèrent Chaury ravis à 18 heures, sous le soleil…

Francis Falcou
Président des Amis de Castelnaudary

samedi 4 mai 2013

1913-2013 : le Petit Séminaire aurait eu 100 ans

Petit Séminaire Saint-François-Xavier de Castelnaudary.


Du Petit Séminaire aux Collèges laïques mixtes : 1955-1972.

L'historique du Petit Séminaire nous est bien connu grâce aux publications de l'Abbé Marcel Lamarque et de l'Abbé René Bonhoure dans "L'Appel" n° 122 (1978) ; à l'ouvrage de Louis Secondy en 1983, à celui de l'Abbé Jean Biau "Huit siècles d'enseignement catholique à Castelnaudary" (1998) ou encore, plus près de nous, celui de Francis Bennavail paru en 2010.
Au moment  où ce bel ensemble de bâtiments est appelé à disparaître en grande partie, Louis Thomas et Denis Amiel ont souhaité que j'évoque ce qu'est devenu le Petit Séminaire après son transfert à Carcassonne, en 1953, car j'ai soutenu à l'Université de Toulouse un Mémoire de Maîtrise ès Lettres consacré à l'histoire de l'Enseignement secondaire à Castelnaudary.
Ce travail, plus les recherches récentes aux archives municipales me permettent de répondre à leur souhait.
En 1953, après le départ du Petit Séminaire, la Ville possédait deux Collèges d'enseignement secondaire : le Collège Classique de la place Blaise d'Auriol, et le Collège moderne (ancienne École  primaire Supérieure de filles) 1, grand rue. Tous deux connaissaient un accroissement de leurs effectifs qui nécessitait un agrandissement ou une construction dans un autre site.
La municipalité en place et son Maire Gaston Garouste avaient projeté la construction d'un Collège de jeunes filles  sur le domaine de Saint-Jean, légué à la Ville dans ce but par Mme Jean Durand veuve du Député-Maire, le 26 septembre 1947 ; pour ce qui était du Collège Classique, on agrandirait "in situ". Pendant deux années scolaires (de 1953 à 1955), le Collège classique sera transféré à la caserne Lapasset, vide alors de tout occupant, afin de réaliser aisément les travaux de construction de l'aile qui surplombe la rue de l'hôpital ;  la situation était plus délicate au Collège moderne ; c'est pourquoi, en raison de l'urgence, le Conseil municipal décida dans la séance du 9 juillet 1955 de "prendre en location à l'Association Diocésaine qui y consent, un local destiné à être aménagé en dortoir à l'ancien séminaire, dans l'attente du transfert du Collège au domaine de  Saint-Jean".
Le Conseil inscrivit au budget la somme de 150000 Francs destinée au paiement du 1er semestre de loyer.
Le dossier de construction d'un nouveau Collège de jeunes filles prenant plus de temps que prévu, il fallut à nouveau gérer l'urgence pour la rentrée de 1956 ;  le Maire présenta donc au Conseil municipal, lors de la séance du 8 décembre 1955, "la proposition d'achat de tout l'immeuble de l'ancien petit Séminaire appartenant à l'Association Diocésaine, au prix de 12 millions de Francs pour répondre à l'accroissement de la population scolaire jusqu'à l'achèvement de la construction du Collège de Jeunes filles, considérant aussi qu'il pourrait par la suite être utilisé pour les besoins du Collège Classique dont les locaux sont déjà insuffisants" (ils venaient pourtant d'être agrandis de 1953 à 1955 par la construction de l'aile qui surplombe la rue de l'hôpital).        
L'Architecte Départemental,  Henri Castella, avait visité les locaux du Petit Séminaire le 19 janvier 1955 et trouvé les bâtiments nord et est en bon état ; par contre les bâtiments sud (petite cour) "ont une vétusté avancée, un mur porteur menaçant ruine". La superficie du bâti est de 1550 m2 et le non bâti de 1595, soit un total de 3145 m2.
La réforme Berthoin, promulguée en 1959, transforma les Collèges classiques  et modernes en Lycées ; le Principal du Collège classique, M. Reyter, prenant sa retraite en septembre 1961 et la Directrice du Collège moderne, Mlle Cabrignac, en 1962, le Ministère décida la fusion des deux lycées dans les bâtiments construits à partir de 1961 sur le domaine de Saint-Jean. La mise en service se fit dans les conditions suivantes : l'externat du nouveau Lycée ouvrit le 21 septembre 1962, sous la municipalité Tufféry ; les internes garçons demeurèrent hébergés à l'ancien Collège classique ; les internes filles, de la 6e à la 4e à l'ancien Petit Séminaire, et celles des sections commerciales demeurèrent à l'ancien Collège moderne.
L'externat connut aussi une dispersion  des locaux puisque seules les classes de 3e aux terminales s'installèrent dans le nouveau Lycée, les 4e au Petit Séminaire et les 6e et 5e à l'ancien Collège classique ; cette situation dura trois ans, le temps de permettre l'achèvement des travaux de construction ; c'est donc dans les locaux du Petit Séminaire que j'ai été amené à enseigner les Lettres modernes durant l'année 1962-1963 ; je n'en garde point un souvenir impérissable : locaux où la grisaille l'emportait aisément sur l'azur de la voûte céleste, mais où les effectifs étaient fort à l'aise dans les classes comme dans les cours de  récréation.
Durant les années scolaires 1963-1965, le Collège classique regroupe tous les élèves garçons et filles sous le nom de Cycle d'observation ; à partir de 1966, il redevient Collège à part entière, de la 6e à la 3e et prend le nom de Blaise d'Auriol en 1971 ; le Petit Séminaire lui servira d'annexe jusqu'en 1972 ; il sert alors à loger un employé municipal dont l'épouse fait office de concierge pour les locaux scolaires, à savoir : quatre classes et un autre logement attribué à un surveillant.
Le plan d'urbanisme établi à cette date considère que "le petit Séminaire englobé dans un îlot insalubre à remodeler, est pratiquement irrécupérable" ; en conséquence, le Conseil municipal de Jean-Pierre Cassabel adopte, dans la séance du 31 janvier 1972, la proposition de la commission des finances d'aliéner, au profit de M. Michel Cauquil, demeurant 12 rue Marfan, l'ensemble des bâtiments dits Petit Séminaire, au prix de 100000 Francs. L'acte de vente est signé le 28 août 1972.
Ainsi prit fin la longue vie de ce grand établissement d'enseignement pour devenir une... conserverie ! SIC TRANSIT GLORIA MUNDI !

Francis Falcou,
Professeur certifié (e. r .)
Président des Amis de Castelnaudary

1er Mai 2013, réunion des Anciens élèves du Petit Séminaire.

Sources consultées : 
Archives Municipales (registres de délibérations) avec mes remerciements à Mlle Bousquet, Archiviste.
Archives privées (Francis Falcou).

jeudi 21 mars 2013

Compte-rendu de l'Assemblée Générale du 16 mars 2013

Les Amis de Castelnaudary et du Lauragais ont tenu leur Assemblée Générale le samedi 16 mars en la salle Lauragais, de la Maison des Associations, qui était comble pour la circonstance.

Le Président, Francis Falcou, ouvrit la séance en saluant Mme Hélène Giral, Maire- Adjoint, chargée des Affaires Culturelles et du Patrimoine ; il déplora le décès de 2 membres (Jean Mazières et Danièle Sananès) en mémoire desquels il fit observer une minute de silence. Il enregistra 3 nouvelles adhésions, ce qui porte l’effectif à 120 membres.

Irène Viry, Secrétaire donna lecture du rapport d’activités, toujours très denses ; il fut approuvé à l’unanimité.

Jacques Rigaud, Trésorier, présenta le compte financier qui fait apparaître un léger déficit de 16 Euros 35 Centimes, largement comblé à ce jour ; mis aux voix, il était approuvé à l’unanimité.

On aborda alors l’ordre du jour : poursuivant notre travail de sauvegarde du Patrimoine, le bureau propose à l’Assemblée la restauration de 2 tableaux classés historiques : une descente de Croix, placée à la Sacristie de la Collégiale et un ex-voto, à la sacristie de Notre-Dame-de-Pitié ; le devis est approuvé par l’Assemblée ; il sera demandé à la Ville la réfection du châssis du tableau de la Collégiale ; M. F. Amigues, Conservateur des A.O.A. est informé de notre initiative.

Le point est fait ensuite sur le dossier des panneaux d’identification des ponts sur le Canal du Midi, en attente, depuis plus d’un an, d’une réponse définitive de V.N.F. ainsi que sur la restauration du camion Laffly, des pompiers.

Le retirage du livre sur la Collégiale a été fait fin décembre dernier ; nous suivons attentivement la question des travaux à effectuer à la Collégiale, à Notre-Dame-de-Pitié, à la toiture de l’église Saint-Jean, au bâtiment de médecine de l’hôpital.

Le Président annonça ensuite que la sortie annuelle était fixée au dimanche 2 juin, dans le cadre de la Journée des Jardins ; qu’un site internet de l’Association venait d’être créé par Christophe Marty.

Il restait à élire le nouveau bureau, pour 3 ans, conformément aux statuts ; l’actuel bureau se représente avec la modification suivante : Jean Rouzaud cède son poste de vice- Président ; il est remplacé par Christophe Marty ; Jean Rouzaud sera chargé de mission pour les sorties et le forum ; on retrouve donc Francis Falcou à la Présidence, Jean Ourliac à la Vice-Présidence, Irène Viry au Secrétariat avec Jean-François Imbert comme Adjoint et Jacques Rigaud Trésorier, réélus à l’unanimité.

Il revenait à Mme Giral de conclure : elle apportait plusieurs précisions concernant les travaux de conservation du Patrimoine prévus au budget municipal en 2013 et félicita vivement l’Association pour le travail considérable qu’elle accomplit dans ce domaine. 

Monsieur Henry Ricalens présenta après la séance une communication sur son dernier ouvrage concernant une vieille famille de Castelnaudary : les Driget ; on peut se le procurer en librairie.

La Secrétaire : I. Viry.

vendredi 15 février 2013

La Collégiale Saint-Michel de Castelnaudary


Cet ouvrage vous invite à visiter
ce monument historique 
de style gothique languedocien du XIIIe siècle.

96 pages vous détaillent la construction,
les portails, l'abside. Sa promotion au rang de Collégiale.
Les vitraux, les 9 tableaux du chœur.
L'avant chœur, ses bas reliefs polychromes.
Les grandes toiles latérales.
La nef, les chapelles sud, les chapelles nord.
Les grandes orgues historiques,
le buffet du grand orgue Cavaillé-Coll,
la croix de pierre. Le clocher et son carillon,
la sacristie.
Et...
les Curés-Archiprêtres.

Ouvrage en vente à 
la Maison de la Presse de Castelnaudary 
(32, cours de la République).