mardi 20 mars 2018

Compte-rendu de l’Assemblée Générale du 17 mars 2018


Elle a connu le même succès d’affluence que les années précédentes ; Mr le Maire l’honorait de sa présence, accompagné de Mr Taurines et de Mme Escafre, conseillers municipaux.

Le Président ouvrait la séance déplorant le décès de 2 anciens membres : Yvette Guy et Robert Guilhem pour lesquels il fit observer une minute de silence ; il informa l’assistance de la radiation d’un membre pour cotisation impayée depuis 2 ans (conformément aux statuts) et partagea avec elle la joie d’accueillir un jeune et nouvel adhérent, Nicolas Delmas, Chaurien de souche, Doctorant en droit.

On en vint de suite à l’ordre du jour avec le rapport d’activité illustré du diaporama de Jean-Claude Décossin et qui faisait état de 23 actions ou représentations ; mis au vote, il était adopté à l’unanimité.

Le compte financier était présenté par Colette Ourliac : le total des dépenses : 8707 € et celui des recettes : 3058 €, montre que nous avons prélevé 5649 € sur nos fonds de réserve pour équilibrer les comptes ; soumis au vote, il était également adopté à l’unanimité.

Le Président remerciait la trésorière et le secrétaire et abordait alors les projets pour 2018.

Deux publications étaient présentées : Un livre de Colette Ourliac : « La pharmacopée à Castelnaudary du XVIIIème au XXème siècle. », suite logique de son ouvrage de 1996 : Pots et inscriptions de l’Apothicairerie de l’Hôpital de Castelnaudary.

Un livret de Francis Falcou : « Une église Conventuelle devenue paroissiale : Saint François de Castelnaudary » ; l’Assemblée donnait son accord pour leur édition ; les devis sont à affiner en fonction du nombre d’exemplaires à prévoir.

Le Président informa ensuite l’Assemblée d’une rencontre avec Michel Dauzat, Président du CLES, qui souhaite remémorer le 700ème anniversaire de l’élévation de l’église St Michel au rang de Collégiale, en organisant un colloque, auquel il nous associera,  à l’automne, et pour lequel nous pouvons déjà établir un projet ;  une opération tripartite ; Ville-Etat-Association,  permettrait de remettre en état le baptistère de la Collégiale, « provisoirement » restauré en 1979 et qui a bien besoin, 40 ans plus tard,  d’une reprise des peintures comme du groupe statuaire mutilé lors des travaux de 1979. Les devis sont en cours de chiffrage ; nous nous chargerions de la restauration des statues, l’ensemble des travaux pourrait être subventionné, l’église étant entièrement classée.

Troisième projet : la Ville va réaliser une exposition permanente au Présidial dont le thème sera le cassoulet ; nous sommes invités à prêter notre concours en fournissant tous les documents dont nous disposerions ; le Président montrait comment l’Office du Tourisme  avait entrepris la publicité du cassoulet, en 1960, par la mise au point de la recette familiale après avoir interrogé les cuisinières des vieilles familles et le restaurateur réputé Fourcade ; l’année suivante  elle fut imprimée et publiée par Servieu–Houlès tandis que Mr Imbert faisait réaliser des torchons par la maison Vony avec la recette illustrée par des dessins de Julien Saint- Hilaire, professeur au Collège ; en 1986 Francis Falcou publiait aux Editions Loubatières une brochure à la gloire du cassoulet, tirée à 5000 exemplaires et épuisée depuis ; des articles de presse ont été aussi remis à Katia Champrobert- Tournier, chargée de préparer cette exposition.

Au chapitre des questions diverses, le Président faisait savoir que nous recevons toujours des dons pour l’apothicairerie : un clystère par Marc Monceaux et un ouvrage sur les apothicaireries au XVIIème par Mme Bosc ; à ce propos, il remerciait vivement Jacques Prévot qui a réalisé la prise de vue des 64 pots de Fouque et Arnoux.

L’ordre du jour étant épuisé, il cédait la parole à Mr le Maire qui dit tout le plaisir qu’il avait pris à participer à notre Assemblée et combien il appréciait le travail accompli ; il tint à évoquer la question du sort de la fontaine de la place de Verdun, à savoir son maintien ou son remplacement par des jeux d’eau ; il remercia Francis Falcou d’avoir rédigé l’historique des fontaines de la ville et d’avoir suggéré, au cas où on l’enlèverait, qu’elle soit placée au jardin de la Mairie, tant pour la sauvegarder que pour embellir le jardin ; le Président insista sur sa valeur en tant qu’élément d’accompagnement et d’embellissement d’une place ou d’un jardin public.

La séance fut levée à 16H30.